Mémoire
Résumé : | Afin de répondre aux enjeux environnementaux, et compte tenu de la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), le secteur du transport est contraint de s’engager sur la voie du changement notamment en ce qui concerne les déplacements individuels. Les usagers se retrouvent face l’obligation, imposée par la société moderne, de se déplacer mais sont contraints de réduire leurs émissions pour répondre aux problématiques environnementales. Les zones périurbaines restent le mauvais élève en terme de mobilité individuelle, à la fois pour des raisons foncièrement liées aux caractéristiques territoriales mais également du fait du sociotype de ses habitants. Au regard d’une analyse de gouvernance à plusieurs niveaux, ce travail décrit la conjoncture du projet RER en regardant le point de vue de chaque instance, leurs leviers d’action pour faciliter le changement modal.Nous avons pu constater plusieurs défis pour que le changement modal puissent se réaliser et que le RER en fasse partie intégrante. Le premier défi est l’adaptation de l’offre, notamment la nécessité d’adopter une billettique intégrée. Le second défi est l’adaptation de l’infrastructure à savoir de transformer les gares en nœuds intermodaux par le développement des réseaux de transport en commun, celui des équipements favorisant la mobilité douce et également en facilitant des aménagements pour les véhicules partagés. Le troisième défi est celui de la digitalisation tant pour fluidifier l’intermodalité pour l’usager que pour lui fournir des informations en vue de le sensibiliser à ses pratiques. Enfin, le quatrième défi est celui de la fiscalité : à l’heure actuelle, les acteurs interrogés constatent que la mobilité individuelle reste encouragée, au détriment des alternatives. |