par Fuchs-Heck-Ritter, Chloé
Président du jury Annaert, Jean-Michel
Promoteur Mouraux, Dominique
Publication Non publié, 2022-07-06
Mémoire
Résumé : But du mémoire : Le but de ce mémoire etait de réaliser une revue systématique de la littérature afin de définir l’efficacité des différentes prises en charge kinésithérapeutique de la tendinopathie corporéale chronique du tendon d’Achille.Matériel et méthode : Une équation de recherche a été établie d’après le modèle PICO. 103 articles sont ressortis de cette équation sur la base de données Pubmed/medline. Trois tris ont été effectués, la lecture du titre et de l’abstract, la lecture de l’article complet, et l’évaluation de leurs qualités méthodologiques via le score PEDro (score ≥ 7).Résultats : 8 RCT sont ressortis de cette recherche. Parmi elles, 3 comparent des thérapies par l’exercice à la prise en charge par l’exercice excentrique selon Alfredson. Aucune différence significative n’est trouvée en termes de fonction et de douleur. Les 5 autres RCT évaluent les techniques alternatives telles que les ondes de choc, les semelles orthopédiques, la lumière pulsée, le laser et la photobiomodulation. Seules les ondes de choc et la photobiomodulation ont montré une efficacité statistiquement meilleure pour les groupes en ayant bénéficié par rapport aux groupes placebos.Discussion et conclusion : La thérapie par l’exercice a fait ses preuves pour la prise en charge de la tendinopathie, mais il ne semble pas y avoir un type de contraction plus efficace pour diminuer la douleur et augmenter la fonction. Ce qui importerait est l’intensité et la mise en charge sur le tendon, qui doit être supérieure à 70% de la charge maximale volontaire (CMV). L’onde de choc est un bon adjuvant à la prise en charge par l’exercice. La photobiomodulation pourrait être une thérapie intéressante mais la littérature montre des résultats contradictoires pour cette technique peu connue. Les autres thérapies abordées ne semblaient pas

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