Résumé : But du mémoire :L’intérêt de cette revue est de faire le point sur les connaissances actuelles concernant les adaptations vasculaires systémiques à l’entraînement, déterminer quelle modalité d’entraînement aérobie est la plus optimale pour induire des améliorations de la fonction vasculaire chez les sujets sains.Méthode :L’équation de recherche a été composée via le modèle PICO et en utilisant des MeSH- terms ainsi que ses opérateurs Booléens, la question suivante a été introduite surplusieurs plateformes (pubmed, elsevier [...]) : « ((Endothelium, Vascular) AND ((Vasodilation) OR (Vascular Resistance) OR (Vascular Stiffness) OR (Oxidative Stress) OR (Vascular Endothelial Growth Factor))) AND(((High-Intensity Interval Training) OR (Endurance Training)) NOT (Resistance Training))» ; Nous avons trouvé 330 articles qui ont ensuite été filtrés sur base de leur titre, résumé puis lecture complète. Les doublons, les articles sur des sujets non humains et/ou ayant un protocole non ou mal défini et les articles sur des populations pathologiques ont été supprimés. Nous avons finalement appliqué le score PEDRO, seuls les articles ayant obtenu un score supérieur à 5 sont conservés (16 articles).Résultats :Les entraînements aérobies IT et CT génèrent des adaptations positives, les deux augmentent le FMD [1], augmentation plus marquée pour le HIIT [1,4,7,10,12,14,16]. L’âge, le sexe et le niveau d’entraînement exercent une influence sur les adaptations vasculaires [2,13]. Les 2 types d’entraînement augmentent le taux de cellules pro- génitrices et diminuent le stress oxydatif [12,14,16].Conclusion :L’entraînement IT est généralement meilleur que le CT sur la mesure du FMD, au niveau de la PWV les résultats divergent et il y a un manque d’évidence sur ce paramètre. Néanmoins tout exercice aérobie semble bon pour l’amélioration de la fonction endothéliale tant au niveau structurel (diminution épaisseur et raideur) que biologique (biodisponibilité eNO).