par Akinocho, El-Mouksitou 
Président du jury Samadoulougou, Ouindpanga
Promoteur Vanhoutte, Bram
Publication Non publié, 2022-06-23

Président du jury Samadoulougou, Ouindpanga

Promoteur Vanhoutte, Bram

Publication Non publié, 2022-06-23
Mémoire
Résumé : | Introduction : la littérature est riche et convaincante sur l’impact négatif de la santé du fait de se sentir plus vieux. Très peu d’étude explore l’influence de la santé sur l'âge subjectif. L’objectif est de déterminer si les personnes âgées de plus de 50 ans qui signalent une ou plusieurs limitations d’activités auront plus tard un âge subjectif plus élevé.Matériel et méthodes : Cette étude analyse les données de quatre vagues de l'étude longitudinale anglaise sur le vieillissement (ELSA). La variable dépendante est la différence entre l’âge chronologique et l’âge subjectif. La variable indépendante principale est l’indice iADL. Un modèle mixte de la différence entre l’âge chronologique et l’âge subjectif ajusté l’indice iADL et les autres covariables est proposé.Résultats : les participants se sentaient en moyenne 10 ans plus jeunes que leur âge réel. À la vague de ELSA, 72,9% des participants se sentaient jeune, 18,3% ressentaient leur propre âge et 8,8 se sentaient vieux. La présence d’au moins deux limitations iADL peut diminuer de 09 ans l’écart entre l’âge chronologique et l’âge subjectif. Les personnes qui n’ont pas de limitation iADL ont en moyenne 77% de chance de se sentir plus jeune.Conclusion : L’indice iADL a une influence sur l’âge subjectif même après ajustement sur les variables sociodémographiques. Ceci renforce les preuves déjà disponibles pour étayer l'hypothèse de l’association bilatérale entre la santé et l'âge subjectif. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la promotion des stéréotypes positifs de l’âge pour améliorer la santé, mais aussi pour comprendre le vécu des maladies et les limitations fonctionnelles chez les personnes âgées. |