par Veys, Mathilde 
Président du jury Martini, Jessica
Promoteur Godin, Isabelle
Co-Promoteur Kesteloot, Julie
Publication Non publié, 2022-05-30

Président du jury Martini, Jessica

Promoteur Godin, Isabelle

Co-Promoteur Kesteloot, Julie

Publication Non publié, 2022-05-30
Mémoire
Résumé : | Les soins de santé des personnes détenues en prison sont sous la tutelle du Service Public Fédéral de la Justice (SPFJ). Un transfert de ces compétences vers le SPF Santé publique est annoncé. Cela permettra, selon différentes organisations internationales et nationales, une meilleure continuité des soins en prison mais aussi une indépendance des prestataires de soins et une équivalence de soins avec le monde extérieur. L’objectif de la recherche est de comprendre pourquoi et comment un changement de ministère améliorera la santé des personnes détenues en sachant que celle-ci se dégrade en prison. Pour répondre à cela, sept entretiens individuels semi-directifs ont été menés. Ces données ont été traitées par analyse thématique. L’étude démontre qu’un transfert de compétences permettra à la santé en prison d’être partie intégrante de la santé publique avec comme bénéfice une prise en compte des besoins spécifiques des personnes détenues, un décloisonnement du monde carcéral et une indépendance des professionnels de santé. Une réforme pénitentiaire est l’occasion unique de se pencher sur l’organisation du système carcéral mais elle ne pourra résoudre tous les problèmes présents en prison. Pour cela, il faudrait se concentrer sur l’existence même des prisons et sur les inégalités sociales de nos sociétés. |