Résumé : Contexte :Aujourd’hui, l’alimentation a une grande part de responsabilité dans la charge de mortalité et de morbidité des maladies non-transmissibles. Plusieurs stratégies sont mises en place au niveau national et international pour lutter contre ces facteurs de risques liés à l’alimentation. Parmi ces stratégies, nous retrouvons la mise en place du Nutri-Score, un système d’étiquetage à l’avant de l’emballage qui a pour objectifs de faciliter la compréhension des informations nutritionnelles pour ainsi changer le comportement alimentaire des consommateurs pour une alimentation plus saine. Cette recherche a pour objectif d’analyser les hypothèses qui sous-tendent la mise en place d’une telle intervention et le bien-fondé de cette dernière. Méthode :Pour mener cette recherche nous avons décidé d’effectuer une analyse logique. Cette analyse comporte trois étapes. Premièrement, nous avons modélisé la logique du programme sur base des hypothèses qui ont construit la logique du programme. Ensuite, nous avons fait une revue de la littérature pour collecter les preuves existantes qui appuient ou non la logique de cette intervention. Et pour finir, nous avons confronté ces hypothèses avec les preuves issues de la littérature pour mettre en évidence les forces et faiblesses du programme et les améliorations possibles. Résultats : Les résultats de notre étude ont montré que les éléments sur lesquels reposent la logique du programme d’intervention est en grande partie basée sur des preuves pertinentes. Qu’il existe des éléments prouvent que la mise en place du Nutri-Score facilite la compréhension nutritionnelle des produits alimentaires et induit un changement dans le comportement d’achat alimentaire. Cependant, la littérature scientifique ne fournit pas de preuves réelles concernant la reformulation des produits vers une composition plus saine par les industries alimentaires. Conclusion : L’analyse logique nous a permis de nous apercevoir que le Nutri-Score peut être un outil d’amélioration de la nutrition des consommateurs et peut logiquement contribuer à la lutte contre les maladies non transmissibles.