par Esnault, Lucille 
Président du jury Vandenberg, Olivier
Promoteur Bouland, Catherine
;Samadoulougou, Ouindpanga 
Publication Non publié, 2022-05-29

Président du jury Vandenberg, Olivier

Promoteur Bouland, Catherine


Publication Non publié, 2022-05-29
Mémoire
Résumé : | Urbanisation et consommation d’antidépresseurs en Belgique : une étude écologique longitudinaleEsnault Lucille: Etudiante en Master 2 Sciences de la Santé Publique, Finalité Santé Environnementale ; Ecole de Santé Publique, Université Libre de Bruxelles ; Bruxelles, Belgique. 2022.RESUMEContexte : La dépression constitue un problème majeur de santé publique. C’est un trouble mental courant, responsable d’importants coûts humains, économiques et sociaux. Elle est l’une des principales causes d’incapacité et contribue largement à la charge mondiale de morbidité. Avec l’urbanisation mondiale croissante, de plus en plus d’études ont cherché à évaluer la relation entre l’urbanisation et la dépression. Ces dernières ont rapporté des résultats contradictoires, la dépression étant souvent associée aux milieux urbains mais parfois aussi aux zones rurales.Méthodes : Une étude écologique rétrospective et longitudinale a été réalisée afin d’évaluer la dépression à l’échelle des communes belges entre 2011 et 2018, et d’estimer sa relation avec les niveaux d’urbanisation de celles-ci ainsi que d’autres variables géographiques, démographiques, socio-économiques, sanitaires, reliées dans la littérature à la pathologie. La dépression a été évaluée par le biais de la consommation d’antidépresseurs mesurée en DDD (dose journalière standard) et les niveaux d’urbanisation grâce à la classification européenne DEGURBA (Degré d’urbanisation). Nous avons procédé à une analyse descriptive en utilisant des méthodes numériques, graphiques et cartographiques puis avons réalisé une analyse bivariée.Résultats : Nos résultats révèlent une augmentation temporelle de la consommation d’antidépresseurs et des niveaux d’urbanisation. Ils mettent en évidence l’existence d’une relation entre ces deux composantes, la consommation d’antidépresseurs étant plus importante dans les communes rurales. Ils soulignent également l’existence d’inégalités sociales et régionales, les communes les plus socio-économiquement défavorisées et celles appartenant à la région wallonne présentant les plus fortes consommations.Conclusions : Ce travail a mis en évidence des différences urbaines-rurales, socio-économiques et régionales dans les niveaux de dépression des communes belges entre 2011 et 2018. La compréhension et la réduction de ces différences constituent des enjeux importants qui devraient faire l’objet d’une attention particulière de la part des acteurs de la santé publique.Mots-clés : Consommation d’antidépresseurs ; Dépression ; Urbanisation ; Etude écologique ; Belgique. |