Mémoire
Résumé : Faculté des Sciences de la MotricitéTitre du mémoire : Evaluation de la sensibilité à la dureté des étudiants en Ostéopathie.Directeur de mémoire : Professeur Walid Salem (PhD) ,Unité de Recherche des Sciences de l’Ostéopathie (URSO).Promoteur de mémoire : Monsieur David Zarka , Unité de Recherche des Sciences de l’Ostéopathie(URSO)Mémoire présenté par Cyril Dekyvere en vue de l’obtention du grade de : Master en Science de la Motricité-OstéopathieRésumé :Objectif : L’objectif de ce travail est d’étudier si la formation en Ostéopathie à l’ULB permet à ses étudiants d’améliorer leurs compétences d’évaluation palpatoire de la dureté. La confiance des sujets en leurs propres perceptions a aussi été investiguée.Méthode : Cette étude a été réalisée sur 34 sujets répartis en deux groupes : 19 sont des étudiants en fin de cursus en ostéopathie (5ème et 6ème années d’études), les 15 autres forment un groupe témoin. Pour tester leurs capacités palpatoires, nous leur avons présenté 26 paires de mousses. Afin que l’ensemble du groupe soit sur un pied d’égalité, nous leur avons imposé, pour chaque paire présentée, de ne réaliser qu’une seule pression par mousse, à l’aide de l’index de leur main dominante. Nous leur avons demandé, après chaque palpation, de nous dire quelle mousse ils ont perçu comme étant la plus dure. Nous leur avons aussi demandé de nous indiquer, à l’aide d’une échelle de 1 à 5, leur certitude par rapport à leur précédente déclaration. Nous avons aussi analysé si l’intensité la force de pression exercée par le sujet est corrélée avec le succès du test.Résultats : L’analyse statistique des résultats, des indices de confiance en leurs perceptions ainsi que des forces de pressions exercées par nos sujets, n’a révélée aucune différence significative entre nos groupes. Nous n’avons pas observé de corrélations entre la pression exercée par nos sujets lors de la palpation et les résultats obtenus.Conclusion : Dans les conditions de notre expérience, la formation en ostéopathie n’a pas permis aux étudiants d’obtenir de meilleurs scores que ceux du groupe témoins. Elle ne semble pas non-plus leur avoir permis de développer un meilleur niveau de confiance en leurs perceptions. Il pourrait être intéressant de réaliser une étude similaire dans des conditions plus proches de la pratique ostéopathique et chez des praticiens plus expérimentés.