par Lebigre-Morel, Chloé 
Président du jury Faoro, Vitalie
Promoteur Carpentier, Marine
Publication Non publié, 2022-05-19

Président du jury Faoro, Vitalie

Promoteur Carpentier, Marine

Publication Non publié, 2022-05-19
Mémoire
| Résumé : | But du mémoire :Le but de ce travail est d’émettre l’hypothèse d’une éventuelle diminution de la tension artérielle systémique d’effort chez les sportifs endurants de haut niveau. Pour ce faire, nous avons comparé l’évolution de la tension artérielle systolique (TAS), de la tension artérielle diastolique (TAD) et de la tension artérielle moyenne (TAM) mesurées en périphérie de l’arbre artériel avec une onde réfléchie décalée. Celles-ci ont été évaluées lors d’un test d’effort cardio-pulmonaire incrémental (CPET) chez des footballeurs et chez des sédentaires.Matériel et Méthodes :32 hommes volontaires âgés de 18 à 30 ans, non-fumeurs et ne souffrant pas de maladies cardiovasculaires ou pulmonaires ont participé à notre étude : 16 footballeurs professionnels (25 ± 3 ans, IMC de 24 ± 2, VO2max de 41,3 ± 5,4 ml/min/kg) ont été comparés à 16 hommes sédentaires, appariés en termes d’âge, de taille et d’IMC (25 ± 3ans, IMC de 23 ± 3, VO2max de 34,5 ± 5,5 ml/min/kg).Tous ont effectué un CPET sur cyclergomètre semi-allongé avec une échocardiographie d’effort. Lors de ce CPET, nous avons mesuré en continu et avec le bras droit des sujets horizontal au niveau du cœur, la TAS, la TAD et la TAM à l’aide du Portapress®.Résultats :Au repos : les sédentaires avaient une PAS moyenne de 135 ± 17 mmHg alors que celle des footballeurs était de 114 ± 8 mmHg (p= 0,0002).A 50W, les footballeurs avaient une PAS moyenne de 156 ± 6 mmHg contre 191 ± 6 mmHg pour les sédentaires (p=0,025).A 100W, les footballeurs avaient une PAS moyenne de 165 ± 6 mmHg contre 200 ± 8 mmHg pour les sédentaires (p=0,009).Enfin, à 150W, la comparaison a montré une différence non significative de la PAS (p=0,0594). Respectivement, 179 ± 8 mmHg contre 193 ± 9mmHg.Discussion et Conclusion :Ces résultats ont permis de valider l‘hypothèse de départ. Malgré une littérature relativement pauvre sur ce sujet, les conclusions font écho à celles établies dans les différentes études déjà menées : le sport entraine une diminution de la TA et ceci dû à une diminution de l’activité du SNS, une adaptation du baroréflexe et un remodelage artériel, entre autres |



