Résumé : Ce mémoire porte sur les rituels de déambulation se déroulant à l’occasion d’une fin de k’atun chez les Mayas durant les périodes classique et postclassique. Afin de mettre en lumière les circuits parcourus, les stèles faisant mention de cet évènement ont été répertoriées avant d’être replacées dans leur contexte au sein de la cité dont les éléments constitutifs revêtent une haute valeur symbolique. La compréhension de cette dernière est rendue possible grâce aux monuments de Quiriguá, aux inscriptions dans les temples du Groupe des Croix de Palenque, sur les vases de Naranjo pour la période classique et à l’aide du Popol Vuh, du Chilam Balam ainsi que des témoignages de Diego de Landa pour la période postclassique. Cette méthodologie a permis de montrer que lorsque qu’un k’atun s’achève, la création de l’univers et la naissance du soleil sont rejoués que ce soit par le roi ou l’élite sacerdotale dans des centres urbains tels que Seibal, Copán, Tikal, Xunantunich, Dos Pilas, Aguateca ou encore Mayapán.