Mémoire
Résumé : | L’idéologie présente au sein de la Cour suprême est un enjeu majeur afin d’analyser les décisions prises par l’instance juridique la plus haute d’un des pays les plus puissants du monde. Ce travail, qui tente d’analyser les décisions des juges de la Cour suprême, en prenant en compte leur idéologie politique mais également confessionnelle, tente d’entrevoir l’influence que ces facteurs peuvent avoir sur les jugements rendus. Sans prendre en compte les divisions partisanes qui existent parmi les juges de la Cour, ce travail se concentre sur deux thématiques ; celle de la religion et son exercice, ainsi que sur la question centrale du droit à l’avortement depuis l’arrêt Roe v. Wade et toutes les décisions prises par la suite à ce sujet. Ce travail est quelque peu comparatif car il analyse les cours depuis le début des années 2000 jusqu’à celle actuellement en activité tout en prenant en compte le président nommant et son influence.Il apparaît que la confession à laquelle le juge appartient n’ait plus l’importance qu’elle revêtait auparavant et que sa nomination n’en dépende que lorsque cela touche à l’IVG. La nomination de juges catholiques par les présidents pro-life permettrait d’en limiter l’accès ou, à terme, de l’abroger. |