par Van Puyvelde, Claire 
Président du jury Thielen, Fabrice
Promoteur Bouland, Catherine
Publication Non publié, 2021-07-31

Président du jury Thielen, Fabrice

Promoteur Bouland, Catherine

Publication Non publié, 2021-07-31
Mémoire
Résumé : | INTRODUCTION : Les pesticides organochlorés ont été utilisés en masse dans les années 1950 et interdits dans les années 1970. Ils sont rémanents et persistent dans l’environnement. Ils se bioaccumulent notamment dans les tissus adipeux animaux et humains. Leurs effets sur la santé sont nombreux, en particulier durant la période périnatale. Ils sont présents dans le lait maternel, or la composition de ce dernier pourrait dépendre des habitudes alimentaires des femmes. Nous proposons d’étudier l’influence du régime alimentaire des femmes allaitantes, en Région de Bruxelles-Capitale, sur la teneur en pesticides organochlorés de leur lait maternel. METHODES : Une étude clinique de bio-monitoring humain a été menée dans un hôpital universitaire bruxellois. Les patientes volontaires et correspondant aux critères d’inclusion ont été recrutées. L’analyse de leur lait maternel a été associée à l’analyse de questionnaires quantitatifs et auto-administrés portant sur leurs habitudes alimentaires. Pour cela, elles ont été réparties dans le groupe correspondant au mieux à leur régime alimentaire. Une comparaison des résultats avec la littérature scientifique a été réalisée. RESULTATS : Nous n’avons obtenu que 12 participantes. On constate toutefois une omniprésence du DDE p-p’ ainsi que la présence de HCB et de β-HCH. Les résultats ont confirmé ceux de la littérature sur certains points : la consommation de viande et de poissons semble associée à des teneurs plus importantes en pesticides organochlorés. Toutefois les limites de l’étude étaient nombreuses : méthodologiques, biais d’informations et représentativité de la population faible. CONCLUSION : Le régime alimentaire des femmes allaitantes semble influencer la teneur en pesticides organochlorés de leur lait maternel. La consommation de viande et de poissons gras semble être associée à des teneurs plus élevées en organochlorés. Aucune conclusion concernant la différence entre l’alimentation biologique et non biologique n’a pu être tirée. Des recommandations pour divers publics ont pu être émises, notamment à l’attention des femmes allaitantes et des perspectives de recherche ont été proposées. |