par Remmerie, Sibylle 
Président du jury Lahaye, Marie-Christine
Promoteur Bouland, Catherine
Publication Non publié, 2021-05-31

Président du jury Lahaye, Marie-Christine

Promoteur Bouland, Catherine

Publication Non publié, 2021-05-31
Mémoire
Résumé : | INTRODUCTION : La pollution lumineuse provoque une détérioration globale de l’environnement et de la qualité de vie humaine. Généralement, cette pollution n’est pas perçue par les citoyens, ce qui renforce la normalisation des niveaux d’éclairage et accroît ses retentissements. À la suite de l’absence de transmission intergénérationnelle des connaissances et du changement inconscient de perception de cette pollution, l’origine de l’oubli de la nuit obscure peut se situer dans le « shifting baseline syndrome » via l’abaissement du seuil acceptable de la lumière artificielle nocturne à chaque nouvelle génération. METHODE : Afin de pouvoir authentifier l’existence du « shifting baseline syndrome », une revue de la littérature est proposée vis-à-vis des changements biologiques du système causés par la pollution lumineuse. Cette recherche est couplée à une exploration qualitative par des entretiens semi-directifs avec des participants se situant aux extrêmes d’âge de cette étude ainsi qu’un focus groupe expérimental pour évaluer la transmission intergénérationnelle des connaissances. RESULTATS : Cette étude singulière atteste qu’il règne une incompréhension et un éloignement des points de référence face à la nuit obscure naturelle venant de toutes les générations urbaines, entre-autre, à la suite d’une absence de transmission intergénérationnelle des conditions biologiques antérieures de la nuit naturelle entraînant de multiples conséquences, notamment, vis-à-vis de la qualité de vie et de la santé. CONCLUSION : L’une des sources de l’influence de la perception des citadins de cette étude, tous âges confondus, envers la pollution lumineuse en Belgique se situe dans le « shifting baseline syndrome ». Au demeurant, globalement, le moteur de ce syndrome affecte les aînés, tandis que ses conséquences atteignent les plus jeunes. En définitive, selon les générations, les individus deviennent tolérants ou n’identifient pas la lumière artificielle nocturne comme une problématique, notamment, à l’égard de la qualité de vie et de la santé humaine. |