Résumé : Objectif : Approximer l’incidence des cas d’hépatite B en Région wallonne et bruxelloise, et plus particulièrement celle des cas aigus.Méthode : Les données du RHM de 10 hôpitaux volontaires de la Région wallonne et bruxelloise entre 2013-2019 ont été utilisées. Les cas ont été définis sur base des codes ICD-9-CM et ICD-10- BE. L’âge, le sexe, la nationalité et le statut VIH ont été analysés et les facteurs de risques ont été évalués par la régression logistique, ajustée pour le sexe.Résultats : L’incidence des cas d’hépatite B en milieu hospitalier a significativement augmenté en passant de 0,15% % [IC95% : 0,13-0,16] en 2013 à 0,18% [IC95% : 0,16-0,21] en 2019. L’analyse de 2019 montre qu’il y a une incidence plus élevée pour les hommes, pour les âges élevés et pour les individus de nationalité africaine ou inconnue, ainsi que pour le fait d’être déjà porteur du VIH. Indépendamment de ces variables, l’augmentation de l’incidence se marque en 2019 par rapport à 2016 avec un OR de 1,38 [IC95% : 1,07-1,77] chez la femme et de 1,34 [IC95% : 1,06-1,68] chez l’homme. Les cas aigus ne semblent pas évoluer au cours du temps.Conclusion : Un rapportage national plus rigoureux avec une distinction de la forme serait nécessaire pour permettre une surveillance adéquate de l’hépatite B.