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DOULEUR DANS LA RÉGION SACRO-ILIAQUE EN CLINIQUE OSTÉOPATHIQUE

par Cianci, Pier-Luigi
Président du jury Salem, Walid
Promoteur Denaeyer, Christian
Publication Non publié, 2021-05-21

Mémoire

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Résumé :

But du mémoire : Réaliser un bilan des connaissances actuelles concernant la prise en charge ostéopathique (anamnèse et examen clinique) du patient souffrant de douleur en région sacroiliaque.Matériel et Méthodes : Cette revue de littérature se base sur les recherches effectuées sur les plateformes de recherches scientifiques Cible+, PubMed et Google Scholar. Une deuxième partie de recherche a été effectuée à travers les références des articles retrouvés.Résultats : L’anatomie de la région sacro-iliaque a fait l’objet de nombreuses recherches très précises, décrivant des variations inter- et intra anatomiques très importantes. Contrairement, la biomécanique sacro-iliaque n’a pas encore totalement été élucidée, mais il a été vérifié que des rotations sont bien présentes et de l’ordre d’environ 1,5° selon l’étude référence.D’un point de vue clinique, de nombreuses étiologies peuvent donner des douleurs en région sacro-iliaque : les premières causes sont les irradiations lombaires, mais nous retrouvons également des pathologies sacro-iliaques à syndrome inflammatoire (spondylarthrite ankylosante, arthrite réactionnelle, arthrite psoriasique et pseudo-goutte), à syndrome mécanique (dégénération articulaire, surmenage articulaire, maladie de Paget) et de nombreuses douleurs référées extra-articulaires (coxo-fémorales, myofasciales, et viscérales). Des drapeaux rouges sont également à exclure : les urgences neurologiques, les fractures, les problèmes vasculaires, les infections et les tumeurs. Par rapport à l’examen clinique, les batteries de test de provocation de la douleur sacro-iliaque ont démontré avoir la meilleure fiabilité inter-examinateur (0,70), sensibilité (0,82 à 0,91) et spécificité (0,78 à 0,88).Discussion et Conclusion : L’importance de l’anamnèse est donc cruciale lors de douleurs en région sacro-iliaque, afin d’établir des hypothèses de diagnostic. L’examen physique devrait commencer par une évaluation de la colonne lombaire, ensuite par les tests de provocation de la douleur sacro-iliaque (en batterie), au vu de leur bien meilleure fiabilité comparé aux tests positionnels et aux tests de mobilisation sacro-iliaque. En fonction de l’anamnèse et des résultats de l’examen physique, la prise en charge ostéopathique pourrait s’orienter plus précisément en fonction de la douleur.