Résumé : But de l’étudeLe but de ce mémoire est de mieux comprendre la biomécanique des régions thoracique, lombaire et sacrale afin d’améliorer l’examen clinique de l’ostéopathe. En effet, s’il existe une différence significative entre la raideur du dos des gymnastes et celle d’autres sportives lors du spring test, cette connaissance permet d’affiner l’examen clinique et ainsi d’améliorer leur prise en charge. Méthode30 sujets féminins asymptomatiques âgés de 12 à 18 ans ont été recrutés puis divisés en un groupe comprenant uniquement des gymnastes (n = 16) et un groupe composé de sportives en tout genre (n = 14). L’expérience consiste en l’application d’une poussée postéro-antérieure sur les épineuses d’une vertèbre thoracique (± Th8), lombaire (± L3) et sacrale (± S2). Les données ont été récoltées grâce à un dynamomètre couplé à un Linear Variable Differentiel Transformer via un fila non extensible puis envoyées à un amplificateur de mesure. Ce système permet de récolter des informations sur la rigidité des tissus, la force maximale appliquée par l’expérimentateur et le déplacement maximal associé de l’épineuse. La dissipation d’énergie dans les tissus lors de la prise de mesure est également étudiée en calculant l’hystérésis.Résultats Cette étude ne montre pas de différence significative (p > 0,05) en termes de déplacement maximal ainsi que du coefficient de raideur entre le groupe expérimental et le groupe contrôle. Cependant, il existe une différence hautement significative (p < 0,01) du coefficient de raideur des vertèbres sacrales par rapport aux thoraciques et aux lombaires, groupes confondus.Conclusion Selon cette étude, il n’y a pas de différences significatives en termes de raideur, entre le groupe contrôle et le groupe de gymnastes lors du spring test. Toutefois, le sacrum présente un coefficient de rigidité plus important dans les deux groupes que celui des régions thoracique et lombaire.