par Jacob, Cloé 
Président du jury Salem, Walid
Promoteur Polet, Agathe
Publication Non publié, 2021-05-20

Président du jury Salem, Walid

Promoteur Polet, Agathe

Publication Non publié, 2021-05-20
Mémoire
Résumé : | But du mémoire : Comparer la dureté abdominale en période menstruelle entre un groupe de femmes dysménorrhéiques et un groupe témoin. L’hypothèse est qu’il existe une différence de dureté abdominale entre les deux groupes ce qui expliquerait l’apparition de douleurs chez certaines et l’absence de douleurs chez d’autres. Matériel et Méthodes : 72 femmes volontaires ont participé à l’étude, 45 dysménorrhéiques et 27 asymptomatiques. Pour mesurer la dureté abdominale, nous avons utilisé un système composé d’un dynamomètre (mesurant la force) couplé à un Linear Variable Differential Transformer (LVDT, mesurant le déplacement) via un fil non déformable relié à un amplificateur de mesure. Pour le confort du patient, nous avons mis un coussin sous la tête et fléchit les jambes des sujets. Nous avons effectué une série de poussées antéro-postérieures en décubitus dorsal, sur une table réglable en hauteur, au niveau de la zone sous-ombilicale (standardisée pour chaque sujet). Lors de cette prise de mesures, une courbe d’hystérésis se formait sur l’écran d’ordinateur et nous l’avons analysé pour chaque sujet ainsi que la force exercée sur l’abdomen en fonction du déplacement. Toutes ces prises de mesures ont permis de récolter plusieurs données telles que : la force maximale, le déplacement maximal, le coefficient de raideur, la flexibilité de la zone élastique et de la zone neutre ainsi que la pente de la zone neutre. Résultats : La force maximale exercée, la pente de la zone neutre et le coefficient de raideur sont significativement inférieurs pour le groupe dysménorrhéique. Le déplacement maximal, la flexibilité de la zone neutre et de la zone élastique sont significativement supérieurs pour le groupe dysménorrhéique. Et pour ce qui est de la zone neutre, de l’augmentation de raideur et de la dissipation thermique, les résultats sont non-significatifs.Discussion et Conclusion : Nous avons pu montrer que le groupe dysménorrhéique présentait un abdomen plus souple que le groupe témoin. En effet, plusieurs variables significatives telles que : le coefficient de raideur, la flexibilité de la zone élastique, la force maximale et le déplacement maximal vont dans le sens que la dureté abdominale est significativement plus importante pour le groupe témoin. Cette diminution significative de dureté abdominale chez les femmes dysménorrhéiques semble être corrélée à la douleur qui rendrait l’abdomen beaucoup plus sensible à la compression mécanique. |