Mémoire
Résumé : | Entre 1900 et 1914, le transport de marchandises sur les lignes ferroviaires des Chemins de fer de l'Etat belge s'est accru dans de fortes proportions, donnant lieu à des problèmes répétés d'encombrement et à divers projets de modernisation pour atteindre une meilleure fluidité dans le trafic (nouvelles locomotives, agrandissement des gares, mises à double voie et déploiement d'une partie du trafic lourd sur des lignes jusqu'ici secondaires). Plusieurs grands travaux (gares de formation et lignes nouvelles) achevés dans les années 1930 trouvent leur origine dans les problèmes de croissance et d'engorgement des années 1900-1910.Ce travail étudie le cas de la ligne du Luxembourg (Bruxelles-Namur-Arlon) et de l'Athus-Meuse (Athus-Dinant) face à la montée des trafics liés à la fabrication d'acier dans les bassins sidérurgiques de Charleroi, Liège et de la Lorraine, où les mines de fer de Briey viennent d'être mises en exploitation.Il cherche aussi des liens entre la montée du trafic sur ces lignes et la création de nouveaux itinéraires contournant Bruxelles pour le transport des marchandises entre le port d'Anvers et la frontière luxembourgeoise, à destination de l'Allemagne, de la France et de l'Italie.Il fait appel pour bonne partie aux procès-verbaux du Comité de direction des Chemins de fer de l'Etat belge, administration étatique précurseure de la S.N.C.B. |