Résumé : Après les crises aviaires, le soucis d’intégration des immigrés nés dans nos pays, et les crises sécuritaires liées aux actes terroristes, le terme « crise migratoire » commence à retentir autour de 2015. Révélant au monde, l’ampleur des mouvements de foules se déplaçant d’un continent à un autre. Et les conditions de voyage déplorables que ceux cis doivent supporter. Nous ramenant à la sempiternelle question de l’intégration des personnes d’origine étrangère. Ce débat, instrumentalisé pendant les années 2000 a créé un débat scientifique qui ne semble pas encore avoir pris fin. Cependant, ce terme cohabite avec d’autres, tels que l’incorporation, l’exclusion, l’assimilation. Parmi ceux-ci, l’incorporation, de type sociale, terme choisi dans cette enquête, est considéré par la communauté scientifique comme ses riverains conceptuels non pas à l’état statique, mais en constante adaptation et évolution dans le contexte où il prend naissance et est soumis à une variété de facteurs (Hatziprokopiou 2003, 1033). Cette recherche ne sera pas une évaluation de l’appareil migratoire belge, et de l’efficacité de son processus d’incorporation socialePrésenter les immigrants comme des personnes travaillant activement à l’accès et au maintien de conditions de vies respectant leur dignité humaine. Et non une vision victimisante et passive de leur expérience de la migration. Le focus de cette recherche ciblera les efforts et les stratégies mise en place par les personnes arrivées en Belgique et qui malgré une multitude d’obstacles, se crée une place dans la société. Dans les chapitre premier, le contexte de la recherche en elle-même est posée, le chapitre deux présentera les objectifs et méthodes utilisées et le troisième chapitre présentera les concepts au centre de celle-ci. Dans le chapitre quatre, l’optique est de spécifier les particularités du phénomène social dans une étude de cas.