par Licata, Victor 
Promoteur Achten, Wouter
Co-Promoteur Moreau, Hélie
Publication Non publié, 2021-01-04

Promoteur Achten, Wouter

Co-Promoteur Moreau, Hélie

Publication Non publié, 2021-01-04
Mémoire
Résumé : | Ce travail a dressé le bilan environnemental d’un moyen de transport électrique en libre-partage, le scooter électrique en libre-partage. La mobilité partagée et la mobilité électrique font partie intégrante du Plan Régional bruxellois de la mobilité 2020-2030 (1), ce qui explique certainement le nombre toujours croissant des flottes de ce récent moyen de transport. Pourtant, peu d’études ont tenté d’en estimer les réels impacts environnementaux afin de s’assurer qu’il représente réellement une solution durable de mobilité urbaine.L’étude au cœur de ce mémoire consiste en une analyse de cycle de vie des systèmes de scooters électriques en libre-partage tels qu’ils sont orchestrés à Bruxelles. Les analyses ont été réalisées pour quatre catégories d’impacts: Le réchauffement climatique, la formation de particules fines, l’épuisement des ressources minérales, et l’épuisement des ressources fossiles. Concernant le réchauffement climatique imputé au scooter électrique en libre-partage, les résultats indiquent que celui- ci est responsable de l’émission de 36g de CO2 eq. par km parcouru par un passager. Les résultats ont pu être comparés aux résultats d’un mémoire complémentaire (2), qui permettait d’estimer les impacts environnementaux du report modal de l’arrivée du moyen de transport étudié. Il a ainsi été possible de conclure que les scooters électrique en libre-partage présentent une réduction des impacts sur le réchauffement climatique comparé aux moyens de transports utilisés s’ils n’existaient pas. En effet, il est estimé que le report modal émettrait 46g de CO2 eq. km. Une analyse de sensibilité permet de fixer à 26350 km d’espérance de vie, la condition d’un avantage des scooters électriques en libre-partage sur le report modal.Les scooters électriques en libre-partage présentent donc actuellement une solution durable quand l’impact d’étude est le réchauffement climatique. Cependant, la comparaison des impacts de différents moyens de transport permet d’observer que, lorsque la catégorie d’impact de l’épuisement des ressources minérales est choisie, ce n’est plus le cas. L’épuisement des ressources minérales imputé aux scooters électriques est en effet plus élevé que celui du report modal, des transports en commun et même de son homologue thermique. Ceci est en grande partie dû à l’utilisation importante de ressources à disponibilités limitées et de métaux rares, nécessaire au fonctionnement des technologies vertes.Les scooter électriques en libre-partage, tels que ces services sont organisé aujourd’hui, ne permettent pas une plus-value environnemental sur le modèle linéaire de possession individuelle. L’utilisation d’un modèle de scooter disponible aux particuliers en est responsable.Ensemble, une écoconception d’un modèle de scooter électrique permettant d’allonger la durée du vie du scooter, le recyclage efficient des matériaux en fin de vie et une gestion optimisée des opérateurs permettront de surmonter ces défis. Les scooters-électriques en libre-partage présentent donc le potentiel d’une solution durable sur laquelle pourra s’appuyer la Région Bruxelloise. |