Résumé : Résumé:Les gouvernements et les fonctionnaires espagnols ont participé activement à la politique étrangère de l’Union européenne à l’égard de Cuba. Les alternances dans la politique étrangère espagnole ont influencé les décisions politiques européennes à l’égard de Cuba. L’impulsion du dialogue par le gouvernement socialiste a eu pour conséquence l’établissement d’un processus de dialogue en vue de conclure un accord de coopération avec Cuba.Cette recherche a eu pour but de mettre en évidence l’influence de la politique étrangère espagnole au sein des institutions européennes mais également de démontrer que le Conseil européen, le Conseil et la Commission européenne et le Parlement européen sont des institutions au sein desquels il est possible pour les fonctionnaires espagnols de jouer un rôle significatif.Les nombreux changements opérés au sein des institutions par l’établissement de différents traités ont eu un impact sur le poids espagnol dans la politique étrangère dans la mesure où le nombre de commissaires s’est vu restreindre après le traité de Nice entré en vigueur en 2003. Le traité d’Amsterdam a permis d’une part, la création de la double fonction de Haut-représentant et de secrétaire général au sein du Conseil et d’autre part, l’établissement de son rôle d’assistant à la présidence. Le traité de Lisbonne de 2009 a bouleversé le fonctionnement des institutions européennes et en particulier, la présidence au sein du Conseil européen. La nomination d’un nouveau président du Conseil européen par le Parlement européen a affaibli la place de l’Etat qui présidait autrefois.La contribution des députés d’origine espagnole au sein du Parlement européen n’est pas non plus négligeable puisqu’ils ont participé à pratiquement tous les débats sur Cuba. De plus, les divisions internes entre les députés appartenant au parti populaire et au parti socialiste ouvrier espagnols s’est fortement ressenti au cours des débats.