par Tordeur, Guillaume 
Président du jury Fabeck, Laurent
Promoteur Henkinet, Florence
Co-Promoteur Noël, Brigitte
Publication Non publié, 2020-08-13

Président du jury Fabeck, Laurent

Promoteur Henkinet, Florence

Co-Promoteur Noël, Brigitte

Publication Non publié, 2020-08-13
Mémoire
Résumé : | Il s’agit d’une étude rétrospective visant à analyser une série de cas afin d’observer une éventuelle corrélation entre la sévérité initiale d’un pied bot en varus équin et la fréquence de récidive.Introduction. Nous nous sommes intéressés aux récidives présentes dans la pathologie du PBVE et à leur fréquence d’apparition. L’objectif de cette étude est d’obtenir des données additionnelles pertinentes sur la relation entre sévérité initiale d’un PBVE classé selon l’échelle de Dimeglio et la fréquence de récidive attendue. On observera aussi s’il existe une dépendance entre la survenue de complication ayant nécessité une intervention chirurgicale et la sévérité initiale de la pathologie.Méthode. Les données sélectionnées concernent des patients nés avant 2014 et souffrant ou ayant souffert d’un PBVE dont la sévérité a été classée selon l’échelle de Dimeglio et qui ont été pris en charge au sein du service de kinésithérapie de l’hôpital d’Ixelles Iris Sud.Quatorze sujets pour un total de 20 PBVE ont été sélectionnés. Chaque pied de chaque patient a été répartie dans un des 3 groupes définis selon la classification de Dimeglio. L’interdépendance entre la sévérité initiale et la fréquence de récidive a été évaluée statistiquement grâce à un test statistique non paramétrique de Kruskal Wallis. Afin de compléter notre travail de recherche nous avons aussi réalisé ce test statistique sur la relation entre la sévérité initiale du pied bot et la nécessité d’un acte chirurgical lors de la récidive.Nous avons également comparé les moyennes de fréquences de récidive obtenues par le biais de nos analyses pour chaque groupe avec les moyennes de fréquence de récidive établies pour 3 articles sélectionnés dans la littérature. L’objectif était de comparer l’efficacité de la prévention des récidives pour deux méthodes de traitement distinctes.Résultats. Les résultats de l’étude permettent de conclure qu’il existe effectivement une relation de dépendance statistique entre la sévérité initiale de la pathologie et la fréquence de récidive. Nous retrouvons aussi une relation de dépendance entre la sévérité initiale d’un PBVE et la survenue de récidive nécessitant une opération chirurgicale.Par contre, les résultats obtenus ne permettent pas de démontrer les bénéfices de la méthode de traitement mixte utilisée à l’hôpital d’Ixelles Iris Sud par rapport à la méthode stricte de Ponseti.Conclusion. Cette étude nous a permis d’approfondir notre connaissance sur la dépendance entre fréquence d’apparition de la récidive dans un PBVE et la sévérité initiale de la pathologie. Il existe bel et bien un lien de dépendance entre ces deux variables. Cependant, le faible nombre de cas de notre échantillon rend indispensable la réalisation d’études complémentaires afin de s’assurer de la reproductibilité des résultats. |