par Dos Santos Alves, Mario Eduardo 
Président du jury Deboeck, Gaël
Promoteur Forton, Kevin
Publication Non publié, 2020-08-13

Président du jury Deboeck, Gaël

Promoteur Forton, Kevin

Publication Non publié, 2020-08-13
Mémoire
Résumé : | L’objectif de ce mémoire est de comparer deux ergospiromètres afin de déterminer s’il existait des différences significatives entre les mesures obtenues sur un appareil stationnaire et un appareil portable.Pour ce faire, nous avons imaginé un protocole idéal, où l’échantillon sera composé de sujets sains uniquement. Ils réaliseront trois séances où les différentes mesures des paramètres ventilatoires seront effectuées lors de tests d’efforts maximaux et sous-maximaux sur le même ergocyclomètre et dans les mêmes conditions. La seule variable de ces différents tests sera l’outil de mesure c’est-à-dire le spiromètre, soit l’Ergocard Clinical, considéré comme la référence, soit le Cosmed K5, l’outil pour lequel on cherche à déterminer la validité et la fiabilité. Le test d’effort maximal se fera suivant les modalités d’une épreuve triangulaire et permettra de déterminer le premier seuil ventilatoire nécessaire afin d’ensuite réaliser le test d’effort sous-maximal qui se fera par une épreuve dite rectangulaire.Les résultats que nous exposons sont issus de la littérature. Ceux-ci démontrent que le Cosmed K5, lorsqu’il est comparé à différentes méthodes de mesure des échanges gazeux, présente des valeurs similaires, peu importe l’intensité d’effort. Il en ressort malgré tout quelques valeurs sous-estimées ou surestimées selon que le K5 est utilisé en mode breath by breath (BxB) ou en chambre de mixage dynamique (MC). Ces variations sont de l’ordre de 5% et ne remettent en cause dans aucune étude consultée, la validité et la fiabilité du métabographe portable.En conclusion, il ressort de ce mémoire que le Cosmed K5 présente de nombreux avantages liés à sa facilité d’utilisation dans différentes situations. La liberté des mesures des échanges gazeux n’est pas acquise au détriment de la précision des valeurs obtenues. L’expérimentateur pourra choisir le mode de mesure, BxB (plus précis à basse intensité) ou MC (plus précis à haute intensité) selon l’activité. Le K5 est donc bien un outil fiable et valide. |