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Analyse de la question environnementale du secteur électrique Belge selon les scénarios de transition énergétique d'ELIA

par Bourara, Anes
Président du jury Wallenborn, Grégoire
Promoteur Huart, Michel
Publication Non publié, 2020-08-11

Mémoire

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Résumé :

Cette recherche vise à évaluer l’aspect environnemental d’une éventuelle transition énergétique selon la vision du gestionnaire du réseau électrique Belge ELIA, l’analyse se limite au secteur électrique représentant environs 17% de la consommation finale en Belgique. Ainsi cette étude répond à deux questions principale : ‘Quels sont les impacts environnementaux de la production électrique actuelle en Belgique ?’ et ‘Comment une transition du secteur électrique, selon la vision d’ELIA, pourrait contribuer à l’atteinte des objectifs fixés lors de la COP21 ?’Dans sa première partie, l’étude comporte une évaluation des moyens utilisés en Belgique pour produire de l’électricité. Ensuite, une analyse environnementale du secteur électrique Belge est faite à partir des différentes puissances installées, en mettant l’accent sur le potentiel de réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre.La deuxième partie de ce travail, est une évaluation des émissions de gaz à effet de serre, pour les années 2030 et 2040, selon la vision d’ELIA de la transition énergétique en Belgique.La vision d’ELIA comporte trois scénarios concernant l’évolution du marché électrique Belge et Européen, un scénario de base qui représente le seuil minimum de ce qui doit être fait pour l’atteinte des objectifs de 2030 et une continuité des tendances vers 2040 et 2050, un deuxième basé sur une décentralisation du marché, et un dernier scénario basé sur un développement très large des énergies renouvelables. Ces scénarios sont par la suite traités selon 2 théories de politique énergétique Européenne.Les résultats de l’étude montrent que la Belgique grâce à une élimination de la production électrique à partir du charbon, est déjà en bonne voie pour l’atteinte des objectifs fixés, néanmoins, l’éventuelle sortie du nucléaire prévue pour 2025, pourrait grandement ralentir l’évolution vers un système électrique avec moins de GES. De plus, les ambitions de l’union Européenne d’une neutralité carbone dépendra de la capacité des pays à intégrer la décarbonisation de la production électrique dans les autres secteurs dépendants des énergies fossiles.