Résumé : Au niveau international, la responsabilité des émissions de gaz à effet de serre est calculée sur la méthode « production-based approach » (PBA). Cette méthode est connue pour être la plus robuste car elle repose sur des données précises et elle est actuellement la base des négociations mondiales sur le climat. Le PBA tient compte des émissions générées dans le lieu où les biens ou services sont produits, attribuant ainsi la responsabilité des émissions générées uniquement au producteur. Cette approche a été largement critiquée dans une grande partie de la littérature, affirmant que ce dernier néglige le côté consommation de la comptabilité carbone. Une autre approche, basée sur la consommation, a connu un intérêt croissant, bien que rarement il a été étudié comme un remplacement complet à l’approche PBA. La « consumption-based approach » (CBA) tient compte des émissions au point de consommation, attribuant ainsi toutes les émissions générées lors de l’extraction des ressources, de l’assemblage et de la distribution au consommateur final de biens ou de services.L’objectif de ce travail est de donner une analyse comparative des deux principales approches de comptabilisation du carbone, afin de voir s’il existe des elements dans la littérature, qui montrent une amélioration de la performance environnementale des politiques climatiques grâce à la CBA, compte tenu des relatives implications.