Mémoire
Résumé : | FACULTE DES SCIENCES DE LA MOTRICITERevue des critères pour un retour optimal au sport consécutivement au traitement d'une rupture partielle ou complète du ligament croisé antérieur du genouDirecteur de mémoire : Prof. Jean-Michel AnnaertPromoteur : Jean-Baptiste ColombPrésenté par Parmentier QuentinObjectif : L’objectif de ce mémoire est d’étudier les différents paramètres influençant la blessure du ligament croisé antérieur du genou, sa guérison ainsi que la mise en place de critères établis dans la littérature permettant un retour au sport sécurisé.Résumé: La blessure du ligament croisé antérieur du genou est une lésion fréquente, complexe et d’origine multifactorielle du monde sportif. Sa prise en charge reste délicate car une multitude d’aspects et choix s’imposent au sportif et à l’équipe thérapeutique.Le traitement de la lésion peut s’effectuer soit par un acte chirurgical ou par thérapie conservatrice. Ce choix s’effectue en fonction des besoins du sportif, de ses demandes ainsi que son âge.Par la suite, la kinésithérapie joue un rôle primordial et tente de recouvrir les différentes pertes (amplitudes, force, proprioception…) et prépare le sportif au retour à son activité.La mise en place de critères de retour au sport est bien documentée dans la littérature et permet de constituer une batterie de tests permettant d’observer si le sujet est apte ou non à revenir au terrain. Nous avons défini ces critères selon trois catégories, à savoir, clinique, fonctionnelle et psychologique.Enfin l’organisation du retour au sport doit se faire progressivement et dans le respect de l’athlète et de ses capacités afin de permettre à celui-ci de retrouver la confiance en lui-même ainsi que dans la zone lésée.Conclusion : Bien qu’une multitude de critères soit décrite dans la littérature, il existe encore aujourd’hui un manque de consensus général sur la définition du retour au sport ainsi que sur l’optimalisation des tests à procéder. De plus, certains aspects comme l’intégration de dimensions cognitives, de fatigue ainsi que de composantes de développement de force sont peu décrits bien que ceux-ci paraissent faire partie intégrante de la performance sportive. |