Résumé : Etant donné que le Centre Public d’Action Sociale s’inscrit dans le référentiel de l’Etat social actif, la présente étude tâche d’examiner la politique d’activation et la contractualisation de l’aide sociale des usagers de moins de 25 ans au sein cette institution publique. En effet, il sera ici question de chercher à comprendre la manière dont cette politique est définie afin de saisir plus concrètement son utilité et ses conséquences sociales. De cette manière, nous allons également focaliser notre regard sur l’instrument central de l’activation, en l’occurrence, le contrat. Ce dernier est une forme de réciprocité sociale. Autrement dit, ce projet individualisé d’intégration sociale est en dehors de toute catégorie juridique car il n’est pas conçu en termes de droit mais, par contraste, il s’agit d’une obligation sociale vue qu’il est une conditionnalité pour accéder à un certain nombre des droits.Par ailleurs, il convient de préciser et de signaler que le choix des allocataires sociaux de moins de 25 ans faisant l’objet de cette étude, s’explique au regard du fait qu’il s’agit est une population qui est de plus en plus frappée par la précarité sociale à cause de l’appauvrissement des parents, de l’éclatement de la cellule familiale, etc. C’est la raison pour laquelle ces jeunes sollicitent de l’aide au Centre Public d’Action Sociale. En partant de cette optique, il est impérieux d’indiquer que nous n’allons pas mener ce travail dans tous les CPAS de Bruxelles. En effet, nous portons notre regard, en particulier, au CPAS de la commune de Molenbeek-Saint-Jean. Cette dernière est l’une des communes les plus pauvres de la Région. Selon l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse :