par Dastugue, Thomas 
Président du jury Van De Borne, Philippe
Promoteur Lamotte, Michel
Publication Non publié, 2020-06-29

Président du jury Van De Borne, Philippe

Promoteur Lamotte, Michel

Publication Non publié, 2020-06-29
Mémoire
Résumé : | But du mémoire : L’objectif premier de cette étude, est de mettre en évidence une possible augmentation de la variabilité de la fréquence cardiaque, altérée lors d’une pathologie cardiovasculaire, à la suite d’une réadaptation physique ; et, à postériori, corréler ces modifications avec les gains de capacité physique. Méthode : Une mesure de la variabilité de la fréquence cardiaque, ainsi qu’un test d’effort, ont été réalisés chez des patients ayant eu un récent accident cardiovasculaire, endéans les 15 premiers jours de leur réadaptation. Notre groupe de 19 patients, dont l’entraînement s’est déroulé au CRPP d’Erasme à Bruxelles, a de nouveau effectué ces deux mêmes tests, deux mois plus tard, pour jauger les évolutions engendrées par une réadaptation structurée. Résultats : L’année 2020 a réservé son lot de surprise, et, la pandémie que nous subissons tous, n’a pas permis de réaliser entièrement certaines parties, dont celle traitant de l’évolution de la VFC. Ce travail met tout de même en exergue, une différence hautement significative au niveau des basses, et hautes fréquences (respectivement p=0,002 et 0,005), en faveur de notre groupe contrôle, par rapport à nos patients. Il met également en lumière, une corrélation hautement significative (p=0,005), entre la consommation maximale d’oxygène, et les hautes fréquences, symboles de l’activité vagale de la VFC. Ensuite, une augmentation de la VFC, après deux mois de réadaptation, a été relevée chez nos 5 sujets qui ont pu subir ces deux tests, mais cet échantillon n’est pas suffisant pour tirer de conclusions. Enfin, le rythme respiratoire, dicté par un métronome, n’a pas provoqué de différence significative (p>0,05), au niveau des hautes fréquences, par rapport à une respiration spontanée. Conclusion : Ce mémoire a donc permis de clarifier l’altération de la VFC, par une pathologie cardiovasculaire. Un lien entre cette VFC et la VO2 max a aussi été démontré. Il a également rejeté l’hypothèse affirmant, qu’il était indispensable de mesurer la VFC avec une respiration contrôlée, afin d’avoir une mesure précise des hautes fréquences. Concernant l’évolution de la VFC à la suite d’une réadaptation, la situation actuelle n’a pas permis de mettre en lumière l’originalité de cette recherche. Cependant, une ébauche corrobore le fait que la VFC, affectée par les pathologies cardiovasculaires, puisse être améliorée grâce à une réadaptation, parallèlement aux gains de capacité physique. |