par Lopes, Lina 
Président du jury Chéron, Guy
Promoteur Zarka, David
Publication Non publié, 2020-05-27

Président du jury Chéron, Guy

Promoteur Zarka, David

Publication Non publié, 2020-05-27
Mémoire
Résumé : | But du mémoire : La présente étude a pour objectif d’analyser les liens entre différents paramètres sociodémographiques, comme l’adhérence, et l’évolution de paramètres psycho-comportementaux durant un entrainement à la pleine conscience.Méthode : 28 sujets ont participé à un programme de méditation de pleine conscience (MBSR) d’une durée de huit semaines. Neuf paramètres psycho-comportementaux ont été recueillis à travers des questionnaires psycho-comportementaux, avant et après le cycle. Quant à l’adhérence, elle a été évaluée grâce à une grille de pratique (incluant la durée de méditation et le type de pratique adopté) remplie quotidiennement par les participants. Un questionnaire de satisfaction a permis de quantifier l’impact du cycle MBSR sur la satisfaction et les bénéfices des sujets. Résultats : Tout d’abord, l’adhérence (la fréquence et la durée de pratique) ne semble pas être un paramètre nécessaire pour améliorer la satisfaction de vie, la prédisposition à la pleine conscience et l’anxiété. Toutefois, précisons que ces résultats ne sont pas toujours en accord avec la littérature scientifique sur le sujet. Cette critique fera d’ailleurs l’objet de plusieurs paragraphes au sein du mémoire. Dans un second temps, d’autres liens ont été mis en évidence : une tendance entre la pratique assise assidue et la réduction de l’amélioration de l’anxiété et de la dépression ; un autre lien entre la régularité de la pratique assise et l’amélioration de la qualité de sommeil. Enfin, il semble y avoir une plus grande diminution de l’anxiété lorsque les participants n’ont pas ou peu de notions de méditation avant le début du cycle. Conclusion : Plusieurs résultats obtenus ne concordent pas avec la littérature. Hormis le fait qu’il pourrait y avoir des effets négatifs de la méditation ou des effets de prise de conscience (un mal pour un bien), il serait pertinent de trouver des moyens permettant de limiter au maximum les biais méthodologiques. Cependant, l’étude montre tout de même que la pratique assise de la méditation serait en lien avec une augmentation de la qualité de sommeil. Dès lors, le type de méditation s’avèrerait fondamental à considérer – alors que ce n’est pas un paramètre étudié dans la littérature – puisqu’il permettrait d’optimiser les bénéfices en fonction des motivations des sujets à participer au cycle MBSR. L’anxiété semble notamment diminuer davantage lorsque les participants débutent dans la méditation. Ce résultat est encourageant pour réduire l’anxiété dans une population globale, non informée sur la pleine conscience. |