par Foucart, Jennifer ;De Buck, Carine ;Verbanck, Paul
Référence Colloque international de santé mentale et de justice mineure (mai 2011: Bruxelles- Belgique)
Publication Non publié, 2011-05
Référence Colloque international de santé mentale et de justice mineure (mai 2011: Bruxelles- Belgique)
Publication Non publié, 2011-05
Poster de conférence
Résumé : | RésuméCette étude porte sur 125 adolescents âgés de 12 à 18 ans souffrant d’obésité de grade 2 hospitalisés pour une perte pondérale àl’Unité Diététique du Centre Médical Pédiatrique Clairs-Vallons en Belgique pour une durée de un an. L’évaluation consiste en un diagnostic psychopathologique de type CFTMEA-R-2000 incluant les facteurs traumatiques antérieurs, la considération des données liées au poids et son évolution durant une année ainsi qu’une évaluation qualitative de la compliance. Ces données ont été soumises au programme statistique SPADN pour effectuer une analyse des correspondances multiples.Résultats: Nos résultats ont mis en évidence qu’une plus grande sévérité de l’obésité s’associe à des facteurs d’environnement familiaux pathologiques (troubles mentaux dans la famille,carences, maltraitance) et à la présence d'un plus grand nombre de diagnostic psychopathologique. De plus, ces mêmes caractéristiques sont associées avec une compliancefamiliale et individuelle moins importantes. Parallèlement, une obésité moins sévère et une meilleure complianceau traitement sont associées à une absence de diagnostic psychopathologique et à une absence de facteurs d’environnement familial pathologique.Conclusion: Dans notre population, les facteurs psychologiques et psychopathologiques s’associent à une obésité plus sévère et à une moins bonne complianceau traitement tant au niveau individuel que familial. L’obésité pourrait alors se concevoir comme ayant une fonction adaptative que les sujets auraient trouvé face aux expériences familiales traumatiques vécues. SummaryThis survey has been carried out over 125 adolescents suffering from grade 2 obesity.To loose weight, the adolescents were treated during 1 year at the boarding dietary department of the “InstitutMédicalPédiatriqueClairs-Vallons” in Belgium. The evaluation consists in a type CFTMEA-R-2000 psychopathological diagnosis including previous traumatic factors, taking into consideration the information regarding weight, weight evolution over one year and a quality assessment of the compliance of the patient with the treatment. These data have been submitted to the SPADN statistical program in order to carry out an analysis taking into account the various connections.ResultsOur results have put forward that the severity of the obesity can be coupled with pathological family environment factors such as mental illness, care deficiencies, child abuse and as a result the presence of a psychopathological diagnosis. The same can be said in case of a lesser compliance with the treatment by the patient and his family, although in the short term the weight loss in more important. In the same way, a less severe obesity and a better compliancewith the treatment can be coupled with the absence of both psychopathological diagnosis and pathological family environment.Conclusion:In our sample population, the psychological and psychopathological factors tend to be linked with a more severe obesity, and a less good compliance with the treatment on both individual and family account. As a result, obesity could be considered as a way for the patient to adapt himself or compensate in front of traumatic family experiences. |