Résumé : Ce mémoire propose une étude contrastive (forcément extrêmement limitée) de quelques textes allant du XIIe au XXe siècle. Il monrte que dès le XIIe siècle l'initiale de vers est marquée graphiquement, même s'il ne s'agit pas encore de majuscules, mais plutôt de lettrae notabiliores (Parkes). L'usage moderne ne semble réellement s'imposer qu'au XVe siècle, même si la tendance stylistique jusqu'au XVIIIe siècle est à des énoncés plus longs ("période", Beauzée). Dans sa fonction de marquage des noms propres, ce n'est qu'à partir du XIIIe siècle que cet usage se répand et est strictement limité aux anthroponymes et toponymes. Les usages s'enflent par la suite pour connaitre une réelle "majusculite" au XVIIe siècle (la majuscule marque tout ce qui est important). Cet usage redevient plus modéré au XVIIIe siècle, mais ce n'est qu'au XIXe que les usages modernes s'installent pour au moins un siècle...