par Servais, Pierre ;Laurent, P.;Billen, Gilles ;Levi, Y.
Référence TSM. Techniques sciences méthodes , génie urbain génie rural, 6, page (321-326)
Publication Publié, 1992
Article révisé par les pairs
Résumé : La réduction de l'usage des biocides en général et du chlore en,.particulier est actuellement un objectif important dans le traitement et la distribution de l'eau potable. Déjà un premier pas a été effectué en rejetant la chloration en fin de filiére dans certaines installa¬tions de production et en introduisant des étapes effi¬caces dans l'âbattement de la matière organique dissoute (filtration sur CAG, filtration biologique) ; ceci réduit largement les risques de formation de compo¬sés organochlorés aux propriétés organoleptiques in¬désirables et potentiellement cancérigènes. L'abandon de cette chloration, ou son remplacement par une autre technique de désinfection en fin de fi¬lière (ozonation), reste néanmoins un objectif souhai¬table. La poursuite de la chloration en fin de filière, ainsi que des rechlorations en cours de distribution, se justifient actuellement par la reviviscence bacté¬rienne que l'on observe dans le réseau; cette crois¬sance bactérienne sert de base à une chaîne alimentaire aboutissant au développement d'organis¬mes supérieurs indésirables. La détermination d'une stratégie valable de lutte contre ce phénomène néces¬site une bonne connaissance des facteurs de contrôle du développement bactérien. L'objectif de l'étude pré¬sentée ici est de partir d'observations de terrain me¬nées sur un réseau réel, afin de préciser les mécanismes responsables des phénomènes de revi¬viscence. Le réseau investigué est celui du Syndicat des Eaux d'ile-de-France qui alimente la banlieue de Paris. La plupart des mesures ont été effectuées sur le secteur nord de Paris alimenté par l'usine de Méry¬sur-Oise.