par Mesnil Dobbelsteen, Marianne ;Popova, A.
Référence Colloques d'histoire des connaissances zoologiques, 15, page (141-160)
Publication Publié, 2004
Référence Colloques d'histoire des connaissances zoologiques, 15, page (141-160)
Publication Publié, 2004
Article révisé par les pairs
Résumé : | Partout dans les traditions de l’Europe rurale, existent des moments charnières qui servent à faire le raccord entre le rythme bio-cosmique (succession des saisons) et le calendrier. L’une de ces “ périodes-charnières ” est celle qui marque le passage de l’hiver au printemps. Dans les contrées carpato-balkaniques, on distingue ainsi une période de 8 à 12 jours, appelés “ Jours de la Vieille de mars ” ou “ Jours empruntés ”. De nombreux récits, rites et croyances existent à ce sujet. Une même préoccupation les anime : traverser sans encombre le passage de l’hiver au printemps. Il y est fait plus particulièrement allusion à deux “ signes ” de la nature : l’instabilité climatique des giboulées (les sautes d’humeur de la “ Vieille ”) et les premières manifestations du printemps : apparition des premières pousses, réveil des animaux “ endormis ” et retour des oiseaux migrateurs. Ainsi, selon les régions, c’est à la cigogne ou à l’hirondelle que l’on offre l’“ amulette de mars ” pour obtenir, en échange, la protection contre les maladies et le bonheur durant toute la belle saison. |