par Eyraud, Fiona
;Queré, Mathilde
;Terrando, Lena 
Référence Colloque « Résistances LGBTI+ » (December 5-6th: Toulouse (France))
Publication Non publié, 2024-12-05



Référence Colloque « Résistances LGBTI+ » (December 5-6th: Toulouse (France))
Publication Non publié, 2024-12-05
Communication à un colloque
Résumé : | Cette communication s'appuie sur le premier travail de ma thèse, encore en cours, concernant les violences entre partenaires lesbiennes. Basée sur des méthodologies mixtes (expérimentales et entretiens), cette étude interroge à la fois la perception que les personnes concerné·es ont de la violence dans leur relation et les freins qui les empêchent de les identifier, ces freins étant souvent exacerbés par une société qui stigmatise et discrimine déjà leurs relations (Harper & Schneider, 2003) et ayant un impact dévastateur sur leur santé mentale et physique (Meyer, 2003). Le volet quantitatif de la recherche repose sur une réplication où les hypothèses seront testées à travers la manipulation du genre de l’auteur·e (femme versus homme) et du type de violence (physique, psychologique, sexuelle) via des vignettes inspirées d’études précédentes (Hine et al., 2022 ; Seelau et al., 2003 ; Wise & Bowman, 1997) réalisées sur des échantillons uniquement hétérosexuels. Ces vignettes seront suivies d’un questionnaire composé d’échelles mesurant la gravité et la responsabilité perçues, ainsi que des items explorant le concept d’utopie lesbienne. L’objectif est d’étudier les représentations que porte la communauté lesbienne elle-même sur cette problématique, afin de mieux cerner ses capacités à identifier, nommer et dénoncer les violences.Le texte présenté au colloque « Résistances LGBTI » se focalisera plus spécifiquement sur cette partie du projet expérimental, qui ambitionne de combler un vide scientifique sur les perceptions de la communauté lesbienne sur ce phénomène, tout en apportant des pistes concrètes pour mieux reconnaître et prendre en charge les violences dans les relations lesbiennes. |