par Ferrand, Sarah
Référence Journal des tribunaux, 2025/9, 2025/10 et 2025/11, 7015, 7016 et 7017, page (175-176, 190-191 et 206-207)
Publication Publié, 2025-03-15
Article révisé par les pairs
Résumé : En 1897, le Botin du Gil Blas constate que le nom de Jeanne Chauvin jouit d'une célébrité analogue à celle de Dreyfus, dont l'affaire déchaîne alors toutes les passions. À cette époque, elle personnifie, en France, le combat des femmes pour accéder à la profession d'avocat. L'aboutissement de cette revendication féministe ne peut, aujourd'hui comme hier, être cependant réduite à son seul nom. Le présent article entend ainsi déplacer la focale sur trois acteurs de l'ombre qui ont fourni une assistance décisive à Chauvin et sans lesquels l'ouverture de la profession d'avocat aux femmes n'auraient pu être menée à bien.