par Van Campenhoudt, Marc 
Organisme financeur recherche non financée
Publication Non publié, 2020-11-28

Organisme financeur recherche non financée
Publication Non publié, 2020-11-28
Rapport
Résumé : | Résultats d’un sondage effectué sur l’Université virtuelle (plateforme Moodle de l’Université libre de Bruxelles) pour déterminer qui parlait le français en famille. Il était adressé à tou·te·s mes étudiant·e·s de BA2 en traduction-interprétation, BA3 en traduction-interprétation, M2 en Traduction et industries de la langue et M2 en Traduction ès relations internationales. Les chiffres récoltés lors de ce mini sondage semblent indiquer que la place de l’usage du français n’est plus du tout, chez nos étudiants, celle que l’on rencontrait jadis chez un futur traducteur francophone. En 2e et 3e bachelier, la proportion d’étudiants possédant le français comme langue majeure, seul ou à côté d’une autre langue, apparaît faible : une bonne moitié de la cohorte. On arrive à deux tiers si l’on tient compte de ceux qui parlent deux autres langues à côté. La dominance de la langue française constitue, par contre, une caractéristique évidente des étudiants qui ont pu être sondés en seconde master. La différence très marquée des chiffres récoltés en 2e et 3e bachelier par rapport à la 2de master semble attester un renouvellement de la moitié de la cohorte. L’École de traduction ISTI-Cooremans perd sans doute au deuxième cycle tout à la fois les étudiants étiquetés allophones et ceux qui, étiquetés francophones, ne parlent pas ou guère le français en famille. Les allophones de 2e master ne sont généralement pas des anciens du premier cycle. Cet état de fait, couplé à la baisse marquée du recrutement en 1re année du bachelier et aux bouleversements majeurs du monde de la traduction, pose la question du renouvellement et de l’adaptation de notre offre d’enseignement. |