Autre
Résumé : | Conférence-gesticulée.Mathilde Messina, Valérie Piette et Cécile Vanderpelen-Diagre succombent à l’irrésistible attrait du plateau pour une conférence gesticulée, réjouissante et militante. Une exploration introspective autant que collective où les lesbiennes tiennent le premier rôle. Une union libre et féconde des sciences et des arts.Pourquoi les histoires d’Eliane, Odile, Catherine, Christine ou Agnès sont-elles si importantes ? Parce que c’est une parole d’elles-mêmes sur elles-mêmes. Parce que leurs histoires sont et font l’Histoire des femmes lesbiennes invisibilisées parmi les femmes. Parce que leurs histoires sont l’Histoire des femmes invisibilisées dans l’Histoire, tout court. Et sans Histoire, sans passé, on n’existe pas. Ici, la conférence scientifique n’empêche pas la conférence gesticulée. Au contraire, elle l’exhausse en faisant sauter les verrous avec un humour incisif. Il en découle une fine observation politique et avant-gardiste des schémas hétéronormatifs et patriarcaux à la Piette, Vanderpelen-Diagre et Messina. Et c’est fascinant.D’après la contribution Archilesbiennes : les premiers émois d’une mémoire en construction de Valérie Piette, Cécile Vanderpelen-Diagre et Margherita Romengo dans le cadre du colloque ArchiLesbiennes I am Lesbian et j’ai une histoire. Une histoire de luttes et de désirs (Belgique et ailleurs, XX-XXIe siècles) présenté en février 2024 à l’Université libre de Bruxelles. |