par Laki, Giulietta 
Référence Bruxelles en recherches (16-18/10/2024: USquare, Brussels)
Publication Non publié, 2024-10-17
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Référence Bruxelles en recherches (16-18/10/2024: USquare, Brussels)
Publication Non publié, 2024-10-17
Communication à un colloque
Résumé : | En m’appuyant sur des terrains et formes de recherche très divers, que j'ai menés sur Bruxelles depuis presque une quinzaines d'années. Je propose d’adopter une perspective sur les objets et de la matérialité qui combine les préoccupations de la recherche fondamentale – en menant une enquête et analyse poussée sur les conditions de production de savoir et leurs orientations épistémologiques et théoriques – avec celles de recherche-action – davantage préoccupée par les effets, les conséquences, le pouvoir d’action et d’inter-action. La crise écologique et les mutations anthropologiques qu’y sont liées ne cessent de redistribuer les différents agencements du monde et de modifier nos attachements à celui-ci. Pensons à l’engouement que la notion d’Anthropocène a suscité dans les SHS, plus que parmi les collègues géologues. L’idée que la planète elle même puisse devenir « artefact » - façonnée par l’humain - ouvre sans doute des nouveaux terrains d’enquête, mais elle reconfigure aussi toute une série de champs et concepts préexistants. Dans un régime d’incertitude radicale, l’attention aux effets indésirés, au non-intentionnnel, devient une nécessité.L’art de faire compter la matérialité, est de nos jours une piste importante, non seulement pour cultiver des sensibilités à ce qui nous entoure, mais aussi pour activement développer de nouvelles relations entre les habitants de cette ville, humains et non, et proposer de nouveaux formats d’interaction. |