Résumé : In contexts of secession, principles of international law such as territorial integrity and self-determination of people interact with discourses on the identity, sovereignty, and security of parent and contested states. In statehood conflicts in the post-Soviet space, the language of international law is part of routine struggles for recognition, stabilization, and mutual contestation of the sides’ biographical narratives. Through a qualitative methodology guided by practice tracing and discourse analysis, the research analyses practices of hegemonic contestations articulated between Georgia and Abkhazia, and Moldova and Transnistria, between 1992 and 2022. The subjective narratives articulated by communicators of international law representing the conflicts’ sides aim to create hegemonic discourses and construct supposedly objectively legal identities while contesting as illegal that of the other side, contributing to conflict protraction and the rise of fundamental ontological insecurities.
Dans les contextes de sécession, les principes du droit international tels que l'intégrité territoriale et l'autodétermination des peuples interagissent avec les discours sur l'identité, la souveraineté et la sécurité des États parents et contestés. Dans les conflits liés à la création des État dans l'espace postsoviétique, le langage du droit international fait partie des luttes de routine pour la reconnaissance, la stabilisation et la contestation mutuelle des récits biographiques des parties. Grâce à une méthodologie qualitative guidée par la recherche de pratiques et l'analyse de discours, la recherche analyse les pratiques de contestations hégémoniques articulées entre la Géorgie et l'Abkhazie et la Moldavie et la Transnistrie, entre 1992 et 2022. Les récits subjectifs articulés par les communicateurs du droit international représentant les parties aux conflits visent à créer des discours hégémoniques et à construire des identités supposées objectivement légales tout en contestant comme illégales celles de l'autre partie, contribuant ainsi à la prolongation du conflit et à la montée d'insécurités ontologiques fondamentales.