par Grulois, Geoffrey ;Moritz, Benoît ;Carlier, Louise ;Leloutre, Gery
Référence Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère, 16, page (28)
Publication Publié, 2022-12-28
Référence Cahiers de la recherche architecturale, urbaine et paysagère, 16, page (28)
Publication Publié, 2022-12-28
Article révisé par les pairs
Résumé : | Si la création de la Région de Bruxelles-Capitale en 1989 donne à ce territoire, formé de 19 communes, les compétences en matière d’urbanisme et d’aménagement, parallèlement, le fédéralisme belge institue l’enseignement comme une compétence d’institutions publiques dédiées : les Communautés (flamande, française, germanophone). Il en résulte, de fait, une disjonction entre la planification urbaine de la Région bruxelloise et l’aménagement des équipements scolaires, qui va perdurer pendant plus de trente ans.Aujourd’hui, la création du dispositif de Contrat École semble ouvrir la voie à une réconciliation entre politique urbaine et infrastructure scolaire en Région de Bruxelles-Capitale. Mais cet outil constitue-t-il réellement une nouveauté dans le paysage des politiques d’aménagement à Bruxelles ? Suivant quels principes et modèles urbanistiques les équipements scolaires bruxellois sont-ils développés dans les quartiers populaires avant la régionalisation de 1989 ?Cet article retrace l’histoire des relations entre urbanisme de proximité et infrastructures scolaires à Bruxelles. Il met en avant la spécificité bruxelloise d’une fabrique incrémentale des équipements scolaires dans les quartiers populaires, nourrie par la diversité des modèles urbanistiques et des modes d’articulation entre enjeux sociaux et territoriaux. |