Article sans comité de lecture
Résumé : | « Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence ». Cette sentence récente du ministre israélien de la défense – outre qu’elle nous rappelle que toute guerre, à fortiori tout génocide, passe par la déshumanisation de l’ennemi – est possible parce que l’on réserve à la plupart des animaux un traitement inhumain. Cette assignation, ce devenir commun aux humains méprisés et aux animaux, peut-elle nous aider à penser les conditions d’existence dans les métropoles ? |