par Sizaire, Laure
Référence Séminaire du Centre de Recherche en psychologie sociale et interculturelle (CESCUP) (Novembre 2023: Université libre de Bruxelles)
Publication Non publié, 2023-11
Référence Séminaire du Centre de Recherche en psychologie sociale et interculturelle (CESCUP) (Novembre 2023: Université libre de Bruxelles)
Publication Non publié, 2023-11
Communication à un colloque
Résumé : | Chaque société possède un système sexe/genre spécifique au sein duquel être un homme ou une femme implique d’avoir des comportements descriptibles pour être perçu·es comme tel·les. En migrant, les comportements attendus selon que l’on appartienne à l’une ou l’autre catégorie de sexe ne sont plus tout à fait les mêmes que ceux préconisés dans le pays de départ et ce décalage apparait avec d’autant plus de force qu’il se produit dans le cadre d’une relation intime. Que se passe-t-il alors lorsque les comportements de genre ne répondent pas aux normes de la société d’arrivée, et a fortiori lorsqu’ils cherchent à s’actualiser dans la conjugalité ? Comment ces accidents de l’interaction sont-ils résolus, pris en charge par les individu·es ? Quelles conséquences ces manquements et leurs réprimandes entrainent-elles sur la vie conjugale et, in fine, sur les projets de genre des personnes en migration ? Mon propos s’appuiera sur une enquête menée auprès des couples franco-postsoviétiques, installés en France ou dans les pays postsoviétiques. J’analyserai comment en migrant femmes postsoviétiques et hommes français passent d’un régime de genre à un autre et transforment (ou non) leurs comportements de genre face à des mises à l’épreuve de l’ordre social genré remettant momentanément en question leur appartenance de genre. |