par Mensitieri, Giulia
Référence Communications, n° 111, 2, page (159-167)
Publication Publié, 2022-09-01
Référence Communications, n° 111, 2, page (159-167)
Publication Publié, 2022-09-01
Article révisé par les pairs
Résumé : | Dans les productions de la mode de luxe, le travail est souvent précaire, peu ou pas rémunéré. À partir d’une enquête ethnographique menée à Paris, cet article traite du cas particulier des stagiaires dans le secteur. Il illustre qu’il est nécessaire de bénéficier d’un certain statut économique afin de cumuler de nombreuses expériences de travail précaire, dans l’espoir de décrocher un poste stable. Il s’agit d’analyser le rôle des écoles de mode internationales dans la diffusion des stages et dans la normalisation du travail précaire, dans un secteur qui affiche pourtant une excellente santé financière. Il en émerge que dans la mode de luxe, l’accumulation de stages est un luxe que seulement les étudiants et étudiantes économiquement et socialement favorisés peuvent se permettre. |