par Kellner, Thierry ;Djalili, Mohammad Reza
Référence Confluences en Méditerranée, 124, page (99-116)
Publication Publié, 2023-05-02
Référence Confluences en Méditerranée, 124, page (99-116)
Publication Publié, 2023-05-02
Article révisé par les pairs
Résumé : | Le 17 septembre 2021, la candidature de l'Iran pour devenir le neuvième membre de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a été officiellement approuvée lors du 20ème sommet qui s'est tenu à Douchanbé, au Tadjikistan. Cet événement, salué comme une victoire diplomatique majeure pour Téhéran, symbolise le rapprochement que le nouveau gouvernement iranien opère avec ses voisins orientaux, principalement la Chine et la Russie. L'approbation de l'adhésion de l'Iran à l'OCS en 2021, loin d'être un virage, et même si le contexte régional et mondial a considérablement changé, s'inscrit dans la continuité de la politique étrangère menée par Téhéran depuis plusieurs décennies, une politique par laquelle la République islamique cherche à « contourner les alliances » pour mieux résister aux États-Unis et à leurs alliés. Devenir un membre à part entière de l'OCS ouvrirait, selon certains observateurs, des perspectives importantes pour Téhéran. Mais quelle est la situation réelle ? La guerre russe en Ukraine, qui a débuté en février 2022 et qui pèse désormais sur le contexte mondial, ne vient-elle pas également bouleverser les calculs ? |