par Dehon, Pierre-Jacques
Référence Volumen, 27, 28-29, page (125-160)
Publication Publié, 2024-11-10
Référence Volumen, 27, 28-29, page (125-160)
Publication Publié, 2024-11-10
Article révisé par les pairs
Résumé : | L'emploi du latin, langue prétendument morte, dans le heavy metal, genre de musique populaire et à destination des masses, est loin d'être anecdotique. Il appartient à l'attirail de base du métalleux et forme une composante majeure d'une tendance qui a encore de belles années devant elle. Elle est là pour nous rappeler la richesse, la puissance et l'impact d'une langue qui survit là où on ne l'attend pas, dans un corpus étendu où le meilleur côtoie le pire. Le professeur de latin se gardera de négliger, voire de mépriser cette (omni)présence, au motif qu'elle se manifeste dans un genre peu conforme à l'image qu'on veut se donner du latiniste ou parce qu'elle fait trop peu de cas de l'exactitude et de la précision attendues d'un auteur classique. Il verra là une opportunité d'établir un lien, solide et profond, avec les jeunes générations et de rectifier pour eux les anomalies qui peuvent se glisser dans des textes parfois approximatifs. |
Heavy metal artists do not hesitate to borrow mythological or historical themes from the Antiquity. The use of Latin itself appears as another striking feature of their universe. It shows with the many bands which have chosen a Latin surname and/or which use this language not only for the titles of albums and songs, but also within the lyrics of the songs, for better and for worse. It is therefore possible for Latin teachers open to this musical genre valued by younger people to guide students through this specific corpus. They will be able to help them draw inspiration from best practices and avoid the obstacles that an approximate use of the language can put in their learning path. |