par Durand, Véronique
Référence Nova Práxis, Brésil
Publication Publié, 2020
Ouvrage auteur unique
Résumé : La vie nous joue des tours pour lesquels on n’est pas préparé.Docteur KOTTO ESSOME a été mon professeur, puis il a dirigé ma maîtrise d’ethnologie. Il était un homme brillant, drôle, passionné. Je devais faire une thèse de doctorat sous sa direction, sur les religions afrobrésiliennes. Le jour de notre entretien, je trouvai un mot sur sa porte. “Nous avons le regret de vous annoncer le décès de M. KOTTO ESSOMÉ »....Je le remercie d’avoir tant partagé et de m’avoir tant appris. Grâce à ces premières recherches, j’ai écrit les bases de La Femme africaine au Brésil.Il y est question d’esclavage, de genre, de langues, d’alimentation, de religion, de contes et de légendes. Il y est question de l’apport africain par les femmes. L’esclavage a créé des relations asymétriques entre les hommes mais surtout entre les hommes maîtres et les femmes esclaves, les réduisant à l’état d’objet sexuel et d’exécutante pour les taches domestiques. Ce qu’elles sont encore trop souvent au XXIème siècle.Il est fondamental, pour l’identité du Brésil, de rétablir les vérités relatives à l’importance de la femme africaine au Brésil. Ces femmes sont à l’origine de la formation de la société brésilienne; il est temps de leur rendre hommage et de leur reconnaître leur juste place.