par Lumfuankenda Bungiena, Trésor 
Président du jury Leloutre, Gery
Promoteur le Maire de Romsée, Judith
Co-Promoteur Lagae, Johan
Publication Non publié, 2022-10-25

Président du jury Leloutre, Gery

Promoteur le Maire de Romsée, Judith

Co-Promoteur Lagae, Johan
Publication Non publié, 2022-10-25
Thèse de doctorat
| Résumé : | La République démocratique du Congo, tout comme l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, bénéficie de fonds de développement alloués aux nations pauvres par des projets de coopérations bilatérales et multilatérales0 . Une importante partie de ces fonds est affectée à des projets d’infrastructures de base dont la santé reste un des volets privilégiés. L’essentiel de l’aide est investi, avec un certain degré d’urgence, dans les services et soins (prévention des maladies, approvisionnement en médicaments, équipements…) tandis qu’une faible partie est réservée aux infrastructures dont, quelquefois, la construction de nouveaux hôpitaux, mais souvent pour des travaux de réhabilitation des bâtiments existants qui datent pour un grand nombre de l’époque coloniale. (MSP-RDC, 2016). Malheureusement, ce dernier volet se limite, dans la plupart des cas, à un simple ravalement consistant à repeindre les bâtiments, à l’aménagement de locaux pour recevoir de nouveaux équipements ou à l’aménagement des espaces essentiels aux services et soins de santé. Notre étude vise à réintégrer dans le projet architectural _réhabilitation ou nouvelle construction_ une dimension qui s’appuie sur le concept de care. Au lieu de penser l’architecture de l’hôpital comme une problématique technocratique et exclusivement à partir de l’organisation fonctionnelle des pratiques médicales classiques (le cure), ce concept de care réintroduit l’attention à la dimension du confort physique et psychologique des usagers (Atelier Utrecht, 2016) (Visscher, 2020) (Nurock, 2010). En étudiant l’évolution historique des politiques et des infrastructures hospitalières au Congo, nous tentons de déceler la permanence de la dimension du care alors que l’aspect technique du soin semble central encore chez les bailleurs de fonds contemporains. Partant de deux cas d’études réalisés lors de la colonisation et toujours en service, nous tentons d’identifier de marqueurs du care que révèle l’architecture et les usages. Nous mettons en place pour conclure une « matrice à penser » qui permet d’étudier la fonctionnalité, le vécu et le perçu de l’hôpital actuel afin d’améliorer l’usage et le bien-être des patients aussi bien que du personnel soignant, ceci à plusieurs échelles (nationale, urbaine et parcellaire ou architecturale). |



