par Squizzato, Alberto
Président du jury Grulois, Geoffrey
Promoteur Liotta, Salvator-John
Co-Promoteur Van Acker, Wouter
Publication Non publié, 2022-10-19
Président du jury Grulois, Geoffrey
Promoteur Liotta, Salvator-John
Co-Promoteur Van Acker, Wouter
Publication Non publié, 2022-10-19
Thèse de doctorat
Résumé : | The thesis discusses the phenomenon of bottom-up urban regeneration, with particular reference to projects employing cultural strategies. This particular form of regeneration, considered alternative to more traditional ones, despite having been acknowledged as effective by a variety of professional and academic actors, is often misunderstood, and its effectiveness in relation to the declared objectives has rarely been demonstrated in a comprehensive, scientific way. Self-organized, spontaneous, and informal initiatives in the urban environment have been recognized by academics as proper forms of urbanism developed by common people. However, these are often considered temporary and not capable of producing structural, large-scale, and long-term effects. This thesis, instead, investigates to what extent initiatives developed by bottom-up actors may be effective in relation to one of the more ambitious goals in the urban environment -urban regeneration- considering three main categories of impacts: physical, social and economic. Projects employing cultural strategies in their development have been investigated specifically, because they are considered to be more likely to be capable of triggering regeneration. As demonstrated by academic literature, in fact, urban regeneration strategies often rely on cultural activities to lead to more comprehensive urban improvements. The thesis analyses and evaluates the impact of two projects considered European best-practices of bottom-up cultural urban regeneration: Farm Cultural Park in Favara, Sicily, and NDSM wharf in Amsterdam. The first arose from the attempt of two citizens to trigger the regeneration of the historic South Italian town where they lived; the second from the activities developed by a self-organized group in order to regenerate a former industrial area of the Amsterdam harbour, with additional involvement of public actors.The two cases, despite the different characteristics of the contexts in which they are located, and the dissimilar development paths followed, both represent ways in which bottom-up initiatives may trigger wider regeneration dynamics. The research topic is thus unfolded, acknowledging all its complexity. The thesis describes the main characteristics of the transformative process, the role played by cultural activities, the conditions that may hinder or support the projects, and the spatial effects produced, depicting a portion of the multi-faceted picture of bottom-up cultural regeneration in Europe. |
Cette thèse aborde le phénomène de la régénération urbaine bottom-up, avec une référence particulière aux projets mettant en œuvre des stratégies culturelles. Cette forme particulière de régénération, considérée comme alternative à d'autres plus traditionnelles, bien qu'ayant été reconnue comme efficace par une variété d'acteurs professionnels et académiques, est souvent mal comprise, et son efficacité par rapport aux objectifs déclarés a rarement été démontrée de manière exhaustive et scientifique.Les initiatives autogérées, spontanées et informelles dans l'environnement urbain ont été reconnues par les universitaires comme des formes appropriées d'urbanisme, développées par de simples citoyens. Cependant, elles sont souvent considérées comme temporaires et inaptes à produire des effets structurels, à grande échelle et à long terme. Cette thèse, au contraire, étudie dans quelle mesure les initiatives développées par des acteurs bottom-up sont efficaces par rapport à l'un des objectifs les plus ambitieux dans l'environnement urbain –la régénération urbaine. Trois catégories principales d'impacts sont envisagées : physique, social et économique. Les projets employant des stratégies culturelles dans leur développement ont été plus spécialement étudiés, car on estime qu'ils sont plus susceptibles de déclencher une régénération. Comme le démontre la littérature académique, en effet, les stratégies de régénération urbaine s'appuient souvent sur les activités culturelles pour conduire à des améliorations urbaines plus globales.Cette thèse analyse et évalue l'impact de deux projets réputés représenter les meilleures pratiques européennes en matière de régénération urbaine culturelle bottom-up: le Farm Cultural Park à Favara, en Sicile, et le quai NDSM à Amsterdam. Le premier découle de la tentative de deux citoyens de déclencher la régénération de la ville historique du sud de l'Italie où ils vivaient ; le second, des activités développées par un groupe autogéré en vue de régénérer une ancienne zone industrielle du port d'Amsterdam, avec la participation additionnelle d'acteurs publics.Les deux cas, malgré les caractéristiques différentes des contextes où ils s'inscrivent, et les voies de développement dissemblables suivies, représentent tous deux des façons dont les initiatives bottom-up peuvent déclencher de plus larges dynamiques de régénération. Le sujet de cette recherche est ainsi décliné, en reconnaissant toute sa complexité. La thèse décrit les principales caractéristiques du processus de transformation, le rôle joué par les activités culturelles, les conditions susceptibles d'entraver ou de soutenir les projets, et les effets spatiaux produits. Il en ressort une partie du tableau à multiples facettes de la régénération culturelle bottom-up en Europe. |