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Résumé : Pour célébrer le centenaire de l’Union Académique Internationale (UAI), le présent ouvrage rassemble des études, des essais et des témoignages qui sont autant de « regards » portés sur l’histoire, sur les réalisations et sur les perspectives de cette institution remarquable.C’est en 1919, au lendemain de la Grande Guerre, qu’un premier groupe d’institutions savantes décida, pour servir la paix, de s’unir et de travailler ensemble à la réalisation d’amples projets en sciences humaines (philologiques, archéologiques ou historiographiques) ou en sciences sociales.L’initiative de cette union internationale d’académies ou d’institutions équivalentes revient à deux grandes figures de l’Institut de France, membres de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, l’helléniste et archéologue Théophile Homolle (1848-1925) et l’archéologue Edmond Pottier (1855-1934), conservateur au Musée du Louvre.La définition de l’UAI comme une « république de chercheurs » revient à l’helléniste belge Joseph Bidez, qui l’énonça en 1939, à l’occasion du vingtième anniversaire de sa fondation, faisant une référence évidente au beau titre de « République des Lettres » qui prévalut au XVIIIe siècle pour désigner l’entente et l’entraide des hommes d’étude appartenant aux pays les plus divers.Un centenaire offre l’occasion d’une réflexion sur le sens de l’action et sur les chemins empruntés pour réaliser les objectifs fixés. Les différents essais et témoignages publiés ici aideront à mieux percevoir la nature et l’importance de l’UAI, institution désormais mondiale, qui s’honore d’un siècle de recherches et de publications scientifiques.