Résumé : Cette thèse a pour objectif principal de chercher à améliorer l’état de santé de la population par l’identification des facteurs favorisant la mauvaise gestion des déchets liquides dans la province du Sankuru. Il s’agit aussi d’identifier dans quelle mesure, il pourrait exister une relation de causes à effets entre la mauvaise gestion des déchets liquides et certaines maladies oro-fécales qui sévissent dans cette région partant de nos questions de recherche et hypothèses de recherche.Pour élucider cela dans cette thèse nous avons réalisé une recherche documentaire couplée à une enquête qualitative et quantitative dans une approche interdisciplinaire de triangulation. Une enquête empirique a été organisée auprès de trois cents chefs de ménages dans les trois villes. Après ajustement de la mauvaise gestion des déchets liquides par plusieurs variables indépendantes, nous sommes arrivés à définir un modelemodèle parcimonieux, ainsi, les différents déterminants de la mauvaise gestion des déchets liquides identifiés dans l’ensemble des villes retenus à l’aide d’un modèle linéaire généralisé, la régression logistique sont cités par ordre d’importance : le faible niveau d’étude, les mauvaises conditions hygiéniques , l’inexistence des activités de sensibilisation et l’absence des latrines dans le ménage.Ainsi, les résultats issus de l’équation incluant les quatre facteurs , nous permettent de conclure que, la lutte contre ces facteurs précités, nous permettra de réduire la morbi-mortalité due aux maladies oro-fécales de 50,24% dans la province du Sankuru. Ceci étant, nous proposons quelques jalons susceptibles de remédier à ces écueils: la volonté politique pour mettre en place une politique sanitaire responsable, la lutte contre la pauvreté, le changement des mentalités, le renforcement de capacité concernant l’environnement, la gestion des déchets liquides par la promotion de la latrine comme outil d’assainissement des déchets liquides et sur le développement durable.